Aucun cadeau ne
Leur sera fait pourquoi
Le faudrait-il à l’heure
Où les fondations s’écroulent
L’arbre perpendiculaire
Se dit que le vent exagère
Ne serait-ce que pour tenir
L’étagère l’arbre ne peut
Le strapontin s’agrippe
Il le faut le radeau coule
Le rideau s’y accroche
Les mains glissent les
Strapontins se referment
Les impairs plus rapidement
Que nous pourrions le croire
Assis sur le vent
Face aux déferlantes
Le soleil me brûle
Le soleil me hume
M’amplifie et m’explose
Fines particules au vent
Sur le monticule apparaît
L’arête dorsale de celle-ci
Suintent mille larves descendant
Le tertre absorbant la lumière
Trace de feutre trace de pleutre
La sourdine est mise l’expérience est
Là passé futur quelle importance
Diront les rosiers en fleurs
Le débarras sombre encombre
Les histoires
Le débarras sombre décombre
Les enterrés
Le canal dans la verdure
Zèbre la campagne les péniches
Emplies de charbons passent indifférentes
Les parois lisses
Mettent en brindilles les futurs oiseaux
L’homme affalé sur le comptoir
Ne peut plus que sa vie boire
La nuit vers Bordeaux
Les musiciens frappent de petits marteaux
Eveillant les rives
La fatigue prend le corps
Eclairant la nuit de sa blanche face
L’homme s’endort
Tourne la tête et voit parlant
Un individu au phrasé trépidant
La pluie fait des ruisseaux
Les enfants viennent éclater
Mille gouttes aux coteaux
Plantés d’immenses mûriers
L’envie des nectars
Humidifie le séduire goguenard
A perdre le souffle de l’ultérieur
Ils se feront pilleurs
De leur propre demeure
Je ne cours nulle part
A part dans les escarres
Escarpées de la peau flétrie
Les ombres
Des années infinies
Monologuent sur l’espace
Thierry T