DAMIEN PAISANT – Le blanc – Textes et voix

1) LE BLANC

Le blanc est un état premier, le blanc finalise la complaisance du noir à la transparence, le blanc s’introduit dans l’emphase des couleurs, pour marquer une retombée, le blanc maintient la neutralité des faibles chaleurs, le blanc contient un atermoiement, le blanc freine sa course romanesque, le blanc traverse un mur d’épopée, le blanc renverse une précipitation, le blanc ramasse une mort majuscule, le blanc tonifie sa vie minuscule, le blanc lâche une vigilance, le blanc inaccomplit ses tâches, le blanc s’épanche sur le transport clinique, le blanc se penche vers le corps fiévreux, le blanc déhanche l’inertie de son âme, le blanc stabilise une frénésie marginale, le blanc disperse une attente, le blanc prolonge une désinvolture, le blanc excède son aile, le blanc cède à la page, le blanc élague sa décharge, le blanc relève un état second, le blanc complaît le noir à sa finalité, dans l’effacement d’une transparence, le blanc marque la couleur des emphases, pour introduire sa retombée, le blanc neutralise le faible maintien des chaleurs, le blanc atermoie toute contenance, le blanc court son frein romanesque, le blanc mure une traversée d’épopée, le blanc précipite un renversement, le blanc ramasse une vie majuscule, le blanc tonifie sa mort minuscule, le blanc relâche une vigilance, le blanc tâche d’inaccomplir, le blanc transporte son épanchement clinique, le blanc s’incorpore au penchement fiévreux, le blanc paralyse le déhanchement de son âme, le blanc marginalise une stabilité frénétique, le blanc attend son dispersement, le blanc abrège une désinvolture, le blanc précède son aile, le blanc excède la page, le blanc élague sa décharge.