Photographies: Gauthier Keyaerts
Textes: Miguel Angel Real
le dos de la nuit est trempé mais les gouttes s’enflamment
combustion noire comme le poids des mots non dits
le vent apporte une présence plus lourde que le temps
c’est un signe d’alcools que l’on ne peut quitter
le possible s’estompe comme une façade friable
sur une fausse impression de mouvement rêvé
l’hiver s’obstine et apporte sa forge sans flammes
et on n’entend qu’une liberté sans but restée au milieu du parc
ce qui est flou
est le regard
l’envers
a la vertu du secret
je connais le mouvement
qui se cache sous le portrait figé
les apparences
ne trompent que la réalité
un regard
qui se délecte dans la désinvolture
a le droit du soupçon
infime révolution qui tient
indicible
un mécanisme qui est essence
j’ai accès
à l’envers
d’un monde univoque