Damien Paisant – L’homme guimauve – Textes et voix

L’HOMME-GUIMAUVE

Il acidifiait son omerta pour assimiler sa
mauviette bien amère qui lovait une guigne en
assise certaine. Il raréfiait « ta mère »
dans un acide movie aux similitudes incertaines
& guignait son loveur. Il déifiait aussi l’oméga
d’une vie à la sauvette croyant pouvoir éterniser
son entrée graisseuse. Mais il tablait néanmoins
sur un alpha sans mal & justifiait l’essence
du ciel avec un malin truffé d’existenciel,
allégeant ainsi son anorexie fusionnelle.
Ce qui donnait un peu de consistance à son nerf
périmé. Il batifolait alors sur ces fâcheries
qui remâchent les mêmes sévérités,  « ta mère
la brute » pour adoucir ton rut dans l’émanci
passion : c’est la classe des luttes intestines.
Il attendrissait son omerta pour évacuer sa
mauviette pas éphémère qui lâchait une
guigne en cime incertaine. Il condensait
« ta mère » dans un tendre movie aux
vacuités certaines & guignait son lâcheur.
Il évaporait aussi l’oméga d’une vie à la
sauvette croyant pouvoir écourter son
entrée graisseuse. Néanmoins, il ne tablait
pas sur un alpha sans mal & justifiait l’ange
vidé d’existenciel avec l’essence du ciel,
allégeant ainsi sa fusion anorexique. Ce qui
donnait un peu de nerf à sa consistance
périmée. Il mordait alors sur ces causeries
qui digèrent les mêmes fâcheries, « « ta mère »
la douce » pour affermir ton rut dans l’émanci
passion : c’est la lutte des brutes intestines.